Le Maroc en quête de reprise : Analyse des performances des grandes entreprises cotées

L'année 2022 a été marquée par des défis mondiaux significatifs qui ont impacté les marchés financiers, y compris au Maroc. Le conflit russo-ukrainien et une inflation forte ont créé un environnement d'affaires complexe, alors que les entreprises marocaines peinent encore à retrouver leur niveau d'activité pré-COVID.

Itissalat Al-Maghrib, l'un des acteurs majeurs des télécommunications, a eu du mal à conserver sa croissance face à l'escalade des coûts et la pression concurrentielle à l'internationale . Les entreprises de matières premières, comme LafargeHolcim Maroc et Ciments du Maroc, ont dû faire face à une demande atone, une situation aggravée par une inflation galopante.

En dépit de ces difficultés, certaines entreprises ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Les banques marocaines, telles qu'Attijariwafa Bank et Bank of Africa, ont enregistré une croissance de leurs bénéfices en 2022, malgré l'incertitude économique.

Cette incertitude a conduit à une diminution de la capitalisation boursière avec un ratio cours/bénéfice (PER) au plus bas depuis 2016.

Dans ce contexte complexe, les entreprises marocaines sont confrontées à de grands défis pour revenir à leurs niveaux de rentabilité pré-COVID. L'exploration de nouvelles stratégies de diversification, l'expansion sur de nouveaux marchés et l'adaptation à une réalité économique marquée par une inflation élevée et une volatilité géopolitique accrue deviennent ainsi déterminantes.